Togo : Il y a 32 ans l’assassinat de Tavio Amorin, un drame en suspens
Lomé Actu, 23 Juillet 2024 – 23-29 juillet 1992 – 23-29 juillet 2024. Il y a 32 ans jour pour jour, la nation entière s’était réveillée avec une nouvelle terrifiante. L’assassinat de Tavio Amorin. Ce fut un acte de haute barbarie commandité par les ennemis du peuple togolais, les assassins de la liberté.
C’est une perte inestimable pour une jeune nation comme le Togo qui a plus que besoin du talent et de l’engagement de ses fils. Des plus doués surtout. Pour ces compagnons et pour ceux qui l’ont approché, Tavio était tout simplement né pour conduire et indiquer la voie.
Quoiqu’il en soit, les mains qui ont exécuté ce jeune homme d’une stature exceptionnelle, sont là. Le peuple togolais attend le jour de vérité et de justice pour Tavio Amorin. En ces jours de souvenir, le MO5 qui doit son appellation compacte et sonnante à l’intelligence et à l’esprit inventif de ce co-fondateur regretté, invite la nation toute entière à prier avec ferveur pour le repos de son âme.
Le MO5 renouvelle ses hommages à l’illustre compagnon et propose aux lecteurs une biographie intitulée TAVIO, COMME UN MÉTÉORE, publiée il y a 32 ans par un journaliste togolais de talent: Léopold Ayivi qui périra, lui même, ironie du sort, sous les balles meurtrières des tueurs.
« J’ai semé des graines, et elles germeront immanquablement. » Kwame Nkrumah
Tu nous as quittés au moment où nous avions eu le plus besoin de toi. Tu es parti mais ton souvenir reste vivace dans nos cœurs.
Nous voulons saisir l’occasion de ce funeste 32 ème anniversaire pour te dire que la semence, ta semence va germer immanquablement.
Il poussera pour le bien et le bonheur de tous les Togolais. Et c’est ensemble un jour que tous, du nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, civils et militaires, nous irons nous incliner pieusement et victorieusement sur ta sépulture
« Je préfère leur histoire plutôt que leur éloge ; car on ne doit aux morts que ce qui est utile aux vivants : La vérité et la justice. » Condorcet.
« Seuls vivent les morts dont on chante les noms » L.S Senghor
